(Adnkronos) – « Nous avons stabilisé ce tsunami » de listes d’attente pour « la chirurgie de la cataracte qui, sans effort particulier, est capable de corriger et d’éliminer les défauts de vision comme la presbytie qui, je le rappelle, touche tout le monde » à un certain âge. A côté de cette « satisfaction, il y a aussi la prise de conscience d’avoir mis en place une méthodologie d’accompagnement des patients atteints de maculopathie ». C’est « un problème circulatoire de la rétine qui empêche la personne atteinte de pouvoir lire un relevé bancaire et qui touche une personne sur 3 de plus de 70 ans. Nous parlons de chiffres très difficiles ». C’est ce qu’a déclaré Matteo Piovella, président de la Société italienne d’ophtalmologie, à la fin du Congrès national du Soi qui s’est tenu à Rome ces jours-ci.
« Nous nous engageons également dans une activité pour les enfants, pour essayer de réduire la myopie – poursuit Piovella – Ce sont des problèmes fondamentaux, pour lesquels rien ne pouvait être fait pendant des décennies. Aujourd’hui, nous avons la possibilité » de faire la différence, ayant acquis « la compétence, l’aptitude et l’organisation », mais nous devons lancer un appel car, sans la volonté politique », tout cela « reste du jamais vu ». Par ailleurs, « la récupération des fonds dépend de la volonté politique – rappelle le président Soi – : la demande des citoyens en ophtalmologie a décuplé ».
Aujourd’hui, l’objectif « est que toute la préparation, la capacité et l’organisation, tous ces éléments positifs – conclut Piovella – deviennent des bagages naturels et normaux du système de santé publique ».